Travaux de restauration

Depuis le rachat, par le Département de l'Aude, de la partie médiévale de l'abbaye de Lagrasse, le monument fait régulièrement l'objet de travaux de restauration et de mise aux normes du bâtiment, au bénéfice du public.

Chronologie d'une renaissance

En 1826, l’historien Du Mège donne une description catastrophique du monastère : 
« L’état de ruine et d’abandon de l’église de Lagrasse est effrayant ; déjà ses colonnes, renversées, sont cachées sous l’herbe ; des lichens en recouvrent les chapiteaux ; des arbustes fleurissent sur les murs entr’ouverts… »

"Ce monastère et ses ruines..."

Le baron Taylor, dans une lettre du 13 septembre 1839 adressée au secrétaire de la commission archéologique de Narbonne, évoque les ruines du monument. « Veuillez me rendre un service, ayez la complaisance de faire une course pour moi jusqu’à l’abbaye de la grasse, dessinez ce qui reste et communiquez-moi par une note sur ce monastère et ses ruines….»

L'abbaye de Lagrasse classé monument historique en 1923

Jusqu'à la première moitié du XIXe siècle, les édifices sont en grande partie inoccupés et en fort mauvais état. Les termites ont ravagé les toitures, laissant le monastère en grande partie à ciel ouvert, et ce durant presque un siècle, exposant les bâtiments et les décors peints et sculptés aux intempéries.

  • 1923 : 1erclassement au titre des Monuments Historiques, complété en 1932 et 1958
  • 1946 : restauration de la toiture du dortoir médiéval et de la charpente de la chapelle
  • 1980 : aménagement du cellier et de la boulangerie afin de les utiliser comme salles des fêtes intercommunales

Les travaux engagés par le Département de l'Aude

En 2004, le Département de l’Aude acquiert la partie abbatiale du monastère et s’engage dans un vaste programme de réhabilitation et de valorisation des bâtiments sur la période 2005-2011.

Des entreprises au savoir-faire exemplaire

Effectuer des travaux au sein d’un monument historique demande des compétences spécifiques. Les entreprises associées au chantier de mise en conformité de l’abbaye de Lagrasse ont donc été choisies avec soin. Celles-ci doivent en effet se montrer innovantes pour trouver des solutions techniques à des contraintes importantes liées à la conservation du monument. Impossible, par exemple, de percer à sa guise les murs de la belle de Lagrasse !

Un chantier sous contrôle ! Chaque intervention sur le bâtiment est minutieusement préparée et soumise à l’autorisation du service de Conservation régionale des Monuments historiques, dépendant de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). La DRAC choisit également les matériaux utilisés pour les travaux. 

  • Septembre 2020 : restauration de la chapelle haute

Le chantier de restauration en détail...